Contexte et condamnation du Vatican face au drame de Gaza
Le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a dénoncé le carnage à Gaza et estimé inacceptable de réduire les morts à des dommages collatéraux. À l’approche du deuxième anniversaire de l’attaque attribuée au Hamas le 7 octobre contre Israël, il a déclaré prier pour les otages encore détenus. La guerre entre Israël et le Hamas a été décrite comme des conséquences désastreuses et inhumaines, et il a déploré la mort quotidienne de nombreux enfants. Il a averti que l’on risquait de devenir insensibles à ce carnage et a dénoncé l’idée de réduire les êtres humains à des « dommages collatéraux ». Il a aussi condamné l’instrumentalisation de la guerre pour justifier l’antisémitisme, qualifié de cancer, et a plaidé pour un cadre de paix qui associerait le peuple palestinien à son avenir tout en mettant fin au massacre et à la détention d’otages. Parolin a ajouté que les manifestations mondiales de soutien à Gaza témoignent d’un engagement citoyen et d’un souci partagé pour la paix.
Un appel à un cadre de paix soutenu internationalement
Il a précisé qu’un plan de paix qui associe les Palestiniens à leurs choix sur leur avenir et qui contribue à mettre fin au massacre – notamment par la libération des otages et l’arrêt des violences – mérite d’être accueilli favorablement et soutenu. Le Vatican a également salué les manifestations publiques en faveur de Gaza comme expression d’un dispositif citoyen en faveur de la paix.
Trump et le cadre américain pour la paix à Gaza
Donald Trump a déclaré lundi que le Hamas « avait accepté certaines choses très importantes » dans le cadre de négociations indirectes tenues en Égypte, visant à mettre fin à deux ans de conflit à Gaza. Lors d’un échange avec les journalistes au Bureau ovale, il a ajouté qu’il pensait que les discussions évoluaient « très bien » et que le Hamas avait accepté des éléments jugés importants.
Réactions et déroulement des expulsions en Europe
L’eurodéputée Rima Hassan, expulsée avec 160 militants après l’interception des bateaux de la flottille pour Gaza, a raconté à Athènes avoir été battue par des policiers israéliens lors de son transfert en fourgon. Elle a dénoncé les conditions de détention et appelé à l’intervention de la France pour rapatrier les militants et les personnes concernées, notamment Greta Thunberg. Elle a aussi évoqué les conditions difficiles et le manque de ressources. Par ailleurs, l’Union européenne a exprimé son désir de jouer un rôle dans le cadre du plan de paix de Trump et de participer au nouvel organisme international de transition pour Gaza.
Situation régionale et bilan humain
Deux personnes ont été tuées lundi dans une frappe israélienne visant le sud du Liban, dont un survivant de l’explosion liée au Hezbollah l’an dernier, selon un média d’État. Israël affirme viser les combattants du Hezbollah et leurs infrastructures malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis le 27 novembre 2024. L’ONU a signalé des morts civils au Liban, et l’armée israélienne a indiqué avoir tué Hassan Atwi, décrit comme un dirigeant de l’unité de défense aérienne impliquée dans la réorganisation et le réarmement et entretenant des contacts avec des dirigeants en Iran. Des frappes et des expulsions de militants se poursuivent dans le cadre des tensions régionales.
Négociations et pourparlers en Égypte autour des otages
Des délégations du Hamas et d’Israël doivent entamer des négociations indirectes en Égypte en vue de la libération des otages et de la fin de deux années de guerre. Les discussions se déroulent à Charm el-Cheikh et les négociateurs pourraient venir de Doha; le Hamas a exprimé son souhait de parvenir à un accord et d’un échange immédiat des otages et des prisonniers, tout en appelant Israël à suspendre ses opérations et à cesser les survols et les attaques sur Gaza-ville.
Réactions internationales et appels à l’urgence
Le président américain a appelé Israël à arrêter immédiatement les bombardements pour faciliter la libération des otages et l’avancement des discussions sur les modalités pratiques. Steve Witkoff et Jared Kushner, envoyés spéciaux du président, se rendent en Égypte pour finaliser les aspects techniques des échanges. Le chef d’état-major israélien a indiqué que les combats pourraient reprendre dans la bande de Gaza si les négociations échouaient. Le pape Léon XIV a salué des avancées vers la paix et renouvelé son appel à un cessez-le-feu et à la libération des otages, souhaitant une paix juste et durable.
Mobilisations civiles et appels à la paix
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Amsterdam pour réclamer la fin de la guerre à Gaza et la libération des otages, avec des slogans tels que « Libérez la Palestine ». Des rassemblements similaires ont eu lieu à Rome, Barcelone, Madrid et Paris, parmi d’autres villes, afin d’exiger une réponse gouvernementale et la fin des bombardements, dans le cadre d’un mouvement international de soutien à la population palestinienne.