Contexte du dépôt de plainte et retombées médiatiques
Selon Libération, une ancienne compagne du chef Jean Imbert a déposé plainte le 23 septembre pour violences physiques et morales. Le chef, gagnant de Top Chef, était déjà visé par une première procédure et s’était mis en retrait de ses restaurants fin août, après l’ouverture d’une enquête pour violences conjugales.
Récit des faits et éléments corroborants
Lucie, 34 ans aujourd’hui et prénom d’emprunt, affirme avoir rencontré le cuisinier en 2010 lorsqu’elle travaillait comme serveuse dans son établissement parisien. Elle précise que la relation, au départ admirée, a ensuite pris une tournure violente avec des remarques insistantes et des actes de violence physique, notamment une cigarette écrasée sur l’épaule à trois reprises.
Selon ses propos, elle aurait aussi été giflée après un dîner à l’Acajou en 2012, et des proches auraient constaté des signes de maltraitance. Une ancienne employée du restaurant affirme avoir vu le chef la plaquer contre un mur.
À l’inverse, d’anciens collaborateurs assurent ne pas avoir observé de gestes violents de la part de Jean Imbert.
Lucie indique avoir été contactée par le chef en février 2025 et sollicitée de rédiger un témoignage en sa faveur; elle aurait été émue au téléphone et, après avoir pris connaissance d’autres témoignages publiés par Elle, aurait décidé de porter plainte.
Position des avocats et cadre procédural
Les avocates de Jean Imbert dénoncent un revirement et affirment que de nombreux éléments matériels permettront d’éclairer les accusations.