Les banques systémiques seront toujours autorisées à financer les partis politiques en Suisse.

Perspectives économiques en MENA

Selon le Fonds monétaire international (FMI), la croissance des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord s’est accélérée cette année et pourrait dépasser les 3 %, malgré l’incertitude mondiale et les tensions régionales. Le rapport, publié à Dubaï, prévoit une progression de 3,3 % pour l'année en cours dans la zone MENA et de 3,7 % en 2026, révisant à la hausse les prévisions de mai. En 2024, le PIB régional avait augmenté de 2,1 %.

Facteurs contributifs

Les pays du Golfe ont bénéficié de l'augmentation de la production pétrolière, ce qui a compensé une baisse des cours, tandis que d'autres économies profitent d'un rebond du tourisme, de la production industrielle et de l'agriculture, soutenant ainsi la croissance régionale, selon le FMI. Le directeur régional Jihad Azour rappelle que la région a résisté à des chocs géopolitiques majeurs au cours des deux dernières années, notamment en lien avec le conflit israélo-palestinien et ses répercussions sur des voisins comme la Jordanie et l'Égypte.

Contexte sécuritaire et perspectives

Le cessez-le-feu en Gaza est perçu comme une avancée importante, mais son impact sur l'économie régionale demeure incertain. L'ampleur de l'effet dépendra de la manière dont cette stabilité pourrait améliorer le profil de risque global et du potentiel de reconstruction en Syrie, au Liban, à Gaza, et éventuellement en Cisjordanie. À ce stade, le FMI précise que ce volet ne fait pas partie du scénario de base et qu'il faut attendre les développements futurs.

Priorités d’aide et reconstruction

La priorité actuelle est d’évaluer les dégâts à Gaza et d'identifier les besoins d'urgence et de reconstruction avec l'aide de l'ONU et de la Banque mondiale. Selon le FMI, les besoins de financement restent importants dans d'autres pays touchés par les conflits, comme le Yémen et le Soudan, en raison notamment de la réduction de l'aide internationale.

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