Contexte et arrestation à Genève
Deux sœurs, liées par leur lien familial, ont été présentées devant le tribunal dans le cadre d’une série de cambriolages ciblant les quartiers de la Rive gauche genevoise. Originaires d’un réseau criminel transfrontalier, elles avaient été arrêtées en 2023 à Genève, en possession d’outils et d’objets de luxe dérobés. Des traces d’ADN et des images de vidéosurveillance les reliaient à plusieurs effractions à Champel, aux Eaux-Vives et sur les quais, selon la Tribune de Genève. Après une année de détention préventive, elles ont partiellement reconnu les faits, avouant avoir revendu des bijoux et montres volés.
Preuves et aveux partiels
Les éléments de l’enquête, notamment des traces ADN et des enregistrements de vidéosurveillance, établissent des liens avec des cambriolages dans les zones citées et sur les quais genevois. Elles auraient, après leur détention, reconnu partiellement les faits et auraient déclaré avoir revendu des bijoux et montres dérobés à Annemasse, en France.
Jugement et sanctions
Initialement accusées d’avoir participé à huit cambriolages pour un butin estimé à environ un million de francs, les prévenues ont été reconnues coupables de six vols avérés. Le tribunal les a condamnées à une peine globale de 36 mois de prison, dont 18 mois fermes.
Suite et répercussions
À l’issue de leur peine, les deux femmes seront expulsées du territoire suisse et devront rembourser la valeur estimée du butin.

