Fin de l’alliance entre le CIO et le comité olympique saoudien
Le Comité international olympique (CIO) et le comité olympique saoudien avaient conclu en 2024 une alliance inédite pour douze ans autour du projet des Jeux de l’e-sport. Ils ont, selon l’institution, « clôturé leur coopération d’un commun accord » et sans que les raisons soient communiquées.
Malgré cette décision, Lausanne précise ne pas exclure l’organisation d’épreuves d’e-sport parallèlement aux rendez-vous olympiques traditionnels — les Jeux olympiques et les Jeux de la jeunesse d’été et d’hiver — et travaille à une évolution du concept.
Le CIO affirme rechercher « une nouvelle modalité de partenariat » et une « nouvelle approche » des Jeux de l’e-sport, encore à définir, afin d’accompagner l’évolution des pratiques sportives.
DÉFIS et orientation du projet
Le processus, lancé en 2023 par la « commission de l’esport » présidée par le Français David Lappartient, repart néanmoins à zéro, sans territoire hôte ni échéance précisée. Les défis restent nombreux pour intégrer les sports électroniques dans l’univers olympique.
Parmi les enjeux figurent les négociations avec les éditeurs de jeux, une dimension nouvelle pour les Jeux olympiques, la structuration des divisions esport des fédérations internationales, la constitution d’équipes nationales, la mise en œuvre de programmes antidopage et de contrôles d’intégrité, ainsi que la sélection des épreuves selon le critère de non-violence défini par le CIO.
L’objectif est d’organiser la première édition « le plus tôt possible », selon Lausanne, qui affirme un fort engouement et un soutien notable du mouvement olympique comme de la communauté de l’esport.
Le premier chantier reste l’identification d’organisateurs ou d’hôtes potentiels, alors que le partenariat avec l’Arabie saoudite avait été conçu sans mise en concurrence et pour une durée sans précédent dans l’histoire olympique, avec des éditions annoncées jusqu’en 2037 dans le Golfe.
