Contexte et témoignages à Bâle
Une lectrice affirme avoir vu samedi après-midi un enfant seul dans une voiture garée dans le parking du centre commercial Clara Huus, à Bâle. L’enfant pleurait fortement et aucun parent n’était visible à proximité, vers 15 heures.
La police n’a pas été alertée et aucune communication officielle n’a été publiée à ce sujet. L’incident aurait généré des scènes de confusion dans le parking, et plusieurs personnes se seraient rassemblées autour du véhicule qui bloquait l’accès aux places réservées aux résidents. La lectrice a été chassée et a quitté les lieux; l’âge de l’enfant et l’issue de l’événement restent inconnus.
La police cantonale de Bâle-Ville n’a pas été appelée sur les lieux et n’a pas souhaité commenter le cas, selon le porte-parole Rooven Brucker. Il précise qu’il n’est pas illégal de laisser un enfant seul dans une voiture pour une courte durée s’il n’y a pas de danger immédiat.
Deux employés du centre commercial ont indiqué n’avoir vu ni entendu quoi que ce soit concernant l’incident.
Réactions médicales et pistes d’interprétation
Le psychiatre Thomas Knecht souligne que ce type de situation peut être extrêmement angoissant pour un enfant, qui peut se sentir abandonné et ne pas comprendre ce qui se passe ni quand ses parents reviendront, ce qui peut déclencher de la panique et des appels d’attention.
Selon lui, l’impact dépend notamment de l’âge: pour un très jeune enfant (moins de trois ans), l’épisode pourrait ne pas laisser de trace durable, le choc guérissant avec le temps. En revanche, pour un enfant plus âgé, l’événement peut être conservé en mémoire et le cadre (par exemple un parking) pourrait évoquer des sensations négatives; une expérience d’abandon répétée pourrait raviver le traumatisme. Néanmoins, dans un cas isolé sans répétition, les conséquences durables seraient rarement à craindre, selon l’expert.
