2024-08-04 Beach Volleybal - Olympic Games, Olympische Spiele, Olympia, OS Paris 2024 - Day 9 PARIS, FRANCE - AUGUST 4: Steven van de Velde of the Netherlands competing in the Men s Round of 16 during Day 9 of Beach Volleybal - Olympic Games Paris 2024 at Eiffel Tower Stadium on August 4, 2024 in Paris, France. Photo by Andre Weening/BSR Agency Paris France Content not available for redistribution in The Netherlands directly or indirectly through any third parties. Copyright: xBSRxAgencyx

Points clés de l’enquête sur le surpoids chez les élèves

Selon les chiffres diffusés lundi, la prévalence du surpoids est plus faible au début de l’année scolaire: 11,1% en 2025 pour le premier cycle (4 à 8 ans), contre 15,8% en 2010.

Évolutions par cycle

Le deuxième cycle (8 à 12 ans) voit sa proportion passer de 19,1% en 2010 à 16,5% en 2017, puis grimper à 18,6% en 2025.

Pour le troisième cycle (12 à 15 ans), la part des adolescents en surpoids demeure stable autour de 20,9% en 2025, contre 20,5% en 2010.

L’étude porte sur les années 1H à 3H pour le premier cycle, 5H à 7H pour le deuxième cycle et 10H à 11H pour le troisième cycle.

Proportion de surpoids et d’obésité chez les élèves

L’analyse indique que 12,7% des élèves sont en surpoids et 4,5% obèses, soit une prévalence totale de 17,2%.

Par rapport à la première mesure de 2010, la prévalence globale du surpoids et de l’obésité a reculé de 1,3%. En dépit des moyens limités pour la prévention du surpoids et de l’obésité et compte tenu des tendances internationales, Promotion Santé Suisse interprète ce résultat comme un progrès modeste, voire un succès.

Facteurs socio-économiques et risques

Le risque d’obésité est fortement lié au cadre de vie des enfants et à leur milieu familial. Les enfants dont les parents n’ont pas de formation post-obligatoire présentent un risque jusqu’à trois fois supérieur d’être en surpoids par rapport à ceux dont les parents ont suivi une formation supérieure.

Par ailleurs, le taux de surpoids est nettement plus élevé chez les élèves sans passeport suisse (24%) que chez leurs camarades suisses (14,2%).

Des mesures ciblées restent nécessaires, en particulier pour les enfants issus de milieux sociaux défavorisés. Promotion Santé Suisse rappelle que le problème réside davantage dans la portée des actions que dans l’offre elle-même.

Disparités cantonales et méthodologie

Les chiffres révèlent d’importantes différences entre les régions. Alors que les évaluations antérieures mettaient en évidence des écarts entre villes, les campagnes actuelles présentent des différences moins perceptibles.

En agrégeant les données disponibles pour neuf cantons et villes sur les trois niveaux scolaires, la prévalence totale du surpoids oscille entre 13,9% (Uri) et 19,5% (Vaud), avec une plage d’obésité de 3,0% (Uri) à 5,1% (Bâle-Ville).

L’enquête s’appuie sur plus de 30 000 élèves issus de onze cantons et quatre villes, et se base sur les seuils d’IMC établis par Cole et al. (2000).

Source: Julie Liardet avec ats

Note éditoriale

Pour approfondir le sujet, un extrait d’Infrarouge examinera les enjeux du surpoids et de l’obésité en Suisse, diffusé le 8 octobre 2025.

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