Contexte et origine de la fuite
Une cyberattaque visant une société spécialisée dans la sécurité maritime a révélé des éléments internes au secteur des croisières. Des données piratées ont été publiées sur le darknet et concernaient notamment des rapports d’incidents liés à MSC, dont le siège est à Genève.
Incidents évoqués dans les documents piratés
Plusieurs documents évoquaient des accusations d’agression sexuelle entre membres d’équipage. Un autre document décrit une agression présumée contre une passagère suisse de 11 ans, et il est mentionné qu’un employé aurait tenté d’embrasser la fillette de force.
Réactions et contexte médiatique
Selon Tribune de Genève, l’incident n’aurait pas été signalé aux autorités policières. Interrogée, MSC a refusé de commenter des cas individuels.
Enjeux juridiques et confusion de la compétence
Cette fuite de données relance le débat sur la gestion des crimes en mer et sur les difficultés à déterminer quelle autorité judiciaire est compétente à bord des navires exploités à l’échelle internationale.
Des experts dénoncent un système où la transparence est insuffisante et où des accords importants, jusqu’à plusieurs millions de francs, auraient été conclus afin de ne pas ébruiter certaines affaires.
Transparence et responsabilité
Dans ce contexte, l’industrie des croisières, en plein essor, affirme que les navires présentent des niveaux de sûreté supérieurs à ceux observés sur la terre ferme.
