Contexte et détection du virus de la grippe aviaire
Suite à l’apparition de plusieurs foyers chez des oiseaux sauvages ces dernières semaines en Europe, et plus particulièrement en Allemagne, la détection mardi dernier d’un cas chez une oie cendrée n’est pas surprenante, selon l’Office fédéral de la santé publique.
Mesures d’urgence et zones d’observation
Pour limiter le risque de propagation, l’OSAV a pris une ordonnance entrée en vigueur immédiate. Elle institue des zones d’observation formant une bande d’environ trois kilomètres le long des rives du lac de Bienne, du lac de Morat et du lac de Neuchâtel.
Dans ces zones, les élevages avicoles doivent appliquer des mesures de protection et d’hygiène afin d’éviter la propagation entre oiseaux sauvages et volailles domestiques.
Recommandations pour les éleveurs et le public
Concrètement, les détenteurs de cinquante volailles ou plus doivent éviter tout contact avec les oiseaux sauvages. Ils doivent aussi séparer poules, canards, oies et autres oiseaux, limiter l’accès au poulailler et respecter les mesures d’hygiène.
La population est invitée à ne pas toucher les oiseaux sauvages morts ou malades et à les signaler au garde-faune, à la police ou au service vétérinaire cantonal. La viande de volaille et les œufs peuvent être consommés sans crainte.
Transmissions et sécurité sanitaire
La maladie se manifeste chez l’animal par des troubles respiratoires, un gonflement de la tête, de l’apathie et de la léthargie et se transmet généralement peu à l’humain. Des cas de transmission à l’homme restent extrêmement rares et ont été observés uniquement après des contacts étroits et non protégés avec des volailles infectées, selon l’OSAV.
Pour approfondir, lire aussi : La grippe aviaire se propage rapidement en Allemagne, la Suisse reste vigilante.

