Contexte opérationnel et menace de reprise des combats
Lors d’une visite auprès des troupes dans la bande de Gaza, le chef d’état-major Eyal Zamir a affirmé que les combats pourraient reprendre si les négociations visant à mettre fin à la guerre échouent. Il a précisé qu’il n’existe pas de cessez-le-feu, mais qu’il y a un changement dans la situation opérationnelle: le volet politique cherche à convertir les gains obtenus sur le terrain en gains diplomatiques. En cas d’échec de cet effort, la reprise des hostilités serait envisagée.
Élus LFI et intervention française
L’eurodéputée Manon Aubry a indiqué ne pas avoir de nouvelles des quatre élus LFI arrêtés lors de l’interception de la flottille en direction de Gaza et a appelé les autorités françaises à intervenir. Selon ses propos, seules des brefs échanges avec leurs avocats et avec le consul de France ayant pu leur rendre visite ont été enregistrés. Elle a ajouté que leurs conditions de détention seraient difficiles, avec des cellules surpeuplées et une grève de la faim lancée, et que l’accès à l’eau était aussi problématique.
Mobilisations en faveur de la Palestine
Dimanche, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Amsterdam pour réclamer la fin de la guerre à Gaza et des sanctions contre Israël; les organisateurs évoquent près de 250 000 participants dans la capitale néerlandaise. Des rassemblements similaires ont eu lieu à La Haye en mai et juin, tandis que des manifestations massives ont aussi eu lieu à Rome, Barcelone et Madrid. À Paris, plusieurs milliers de personnes ont appelé à la libération des otages.
Évolutions diplomatiques et initiatives en cours
La présidence israélienne a annoncé que les négociateurs se rendraient en Égypte pour des discussions techniques avec le Hamas sur la libération des otagesIsraéliens. Le secrétaire d’État américain a estimé que les bombardements dans la bande de Gaza devraient cesser pour faciliter un accord sur les modalités de libération des otages, soulignant qu’un tel cessez-le-feu serait nécessaire très rapidement. Le pape Léon XIV a salué les avancées vers la paix et appelé à un cessez-le-feu ainsi qu’à la libération des otages, dans un contexte où le mouvement Hamas a exprimé son souhait d’aboutir à un accord et d’un échange immédiat de prisonniers avec Israël, avant des négociations indirectes en Égypte.
Dialogues et facteurs sur le terrain
Les discussions, basées sur le plan présenté par le président Trump et menées avec l’aide de Steve Witkoff et de Jared Kushner, sont censées se dérouler en Égypte, avec des échanges de messages entre Doha et Le Caire. Le Hamas a indiqué qu’il était prêt à libérer tous les otages et à engager des négociations immédiates autour des détails pratiques, tout en soulignant la nécessité, pour Israël, de suspendre ses opérations militaires dans l’ensemble de Gaza et de cesser les activités aériennes et les survols de drones.
Éléments militaires et situation en Gaza
Le ministre de la Défense israélien a estimé qu’environ 900 000 habitants avaient quitté Gaza-Ville pour se déplacer vers le sud, indiquant que l’opération visant à chasser les combattants du Hamas a provoqué une évacuation massive et exercé une pression considérable sur le Hamas et ses soutiens. Par ailleurs, l’armée israélienne a déclaré avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen, les Houthis menant régulièrement des attaques contre Israël, avec des échanges ponctuels de bombardements et de contre-attaques.
Incidents et contexte régional
Les Houthis, soutenus par l’Iran, ont généralement recours à des tirs de missiles ou de drones qui sont pour la plupart interceptés. Israël a répondu par des frappes ciblées, notamment contre des sites houthis à Sanaa et dans la province de Jawf, selon des statistiques fournies par les groupes rebelles.
Réactions et bilans humanitaires
Des manifestations à Barcelone ont réuni environ 70 000 personnes selon les autorités, appelant à la fin des bombardements et au boycott des armes. Des reports indiquent aussi la présence d’Espagnols parmi les détenus de la flottille, et des expulsions d’individus jugés provocateurs vers la Turquie suite à l’interception de la flottille pour Gaza. Plus largement, les bilans humains restent lourds: des milliers de morts dans les deux camps et des conditions de vie extrêmement difficiles pour les civils à Gaza, avec une Médecine humanitaire en alerte dans un contexte de restrictions médiatiques et d’accès difficile à l’information.
Le président américain a appelé Israël à cesser immédiatement les bombardements et a maintenu la pression sur toutes les parties pour accélérer les discussions autour de la libération des otages et d’un accord de paix. Face à ces évolutions, les acteurs régionaux et internationaux poursuivent des initiatives destinées à préparer le terrain pour un cessez-le-feu durable et la fin de la violence, tout en faisant face à des défis et à des divergences sur les modalités d’un éventuel échange et sur les garanties de sécurité.