Saint-Sulpice (NE), le 12 mars 2025. Portrait de Quentin Di Meo, candidat PLR au Conseil d’Etat neuchâtelois, chez lui. Photo Yvain Genevay / Tamedia

Contexte et décisions autour du départ

Alors que l’affaire liée aux échanges sur des groupes WhatsApp continue de secouer la police lausannoise, le commandant Olivier Botteron affirme dans l’émission La Matinale que sa retraite avait été envisagée avant ces révélations, tout en reconnaissant un « timing malheureux ».

Un départ préparé mais contesté sur le timing

Face aux critiques concernant le choix du moment du départ, il indique avoir sérieusement envisagé de repousser son départ, se décrivant comme un homme attiré par les défis et l’action, et qui n’a jamais craint la complexité ni l’adversité.

Rôle et responsabilité dans les sanctions

Selon lui, la suspension des agents relève de la compétence de la municipalité. Cependant, la mise en œuvre des décisions exige une intervention sur le terrain, et c’est lui qui s’en charge.

Botteron précise également avoir reçu l’intégralité du dossier — environ 2500 pages — du Ministère public et l’avoir transmis à l’autorité d’emploi, c’est‑à‑dire à la Municipalité, ajoutant avoir appliqué les suspensions à leur demande.

Vers une transformation durable de la police lausannoise

La crise s’accentue avec la lettre du comité du syndicat à l’exécutif, dénonçant une exagération de la gravité des échanges sur WhatsApp, qu’ils qualifient d’humour douteux mais non discriminatoire. Huit agents ont été suspendus, et cette mesure est contestée par plusieurs d’entre eux.

Devoir d’exemplarité et soutien des agents

N’étant pas enclin à se décharger de ses responsabilités, le commandant affirme assumer ses propos et rappeler que lorsqu’un policier dérape, il n’y a pas de complaisance, tout en affirmant soutenir les agents dans le cadre de leur travail, notamment lors d’interventions complexes et lors des récentes manifestations à Lausanne.

Racisme et vigilance nécessaire

Tout en refusant de qualifier globalement la situation, il reconnaît l’existence de comportements racistes au sein des troupes et rappelle que la police doit être exemplaire, représentante des forces de l’État dans l’espace public et agir en conséquence, avec respect envers toutes les populations.

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