Contexte du projet et réaction des opposants

Nuit agitée à Saint-Aubin : des militants dédiés aux droits des animaux ont déployé plusieurs banderoles dans le village afin d’alerter sur le projet d’abattoir de volailles porté par Micarna, filiale du groupe Migros.

Vers 2h du matin, deux manifestants ont été interpellés et retenus trois heures par la police de Domdidier, puis relâchés.

Cette action s’inscrivait dans une mobilisation plus large réunissant divers mouvements opposés au projet, actifs depuis plusieurs mois.

Chiffres et actions des opposants

Les militants affirment que plus de 1800 oppositions ont été déposées par des citoyens. Greenpeace a lancé une pétition et engagé une action en justice visant des clauses d’achat jugées opaques.

Ils évoquent également des souffrances animales massives, une pollution accrue et une pression accrue sur les ressources en eau.

Le projet et ses enjeux

Le projet prévoit l’implantation d’un abattoir de volailles sur le site d’Agrico, le Swiss Campus for Agri and Food Innovation, avec un abattage estimé à 31 millions de poulets par an, soit plus de 570 000 par semaine.

L’investissement serait de 400 millions de francs et 500 postes seraient prévus. Le dossier demeure en cours d’examen par le canton.

Début de l’Animal Uprising Week

Cette action nocturne marque aussi le lancement de l’« Animal Uprising Week », une semaine nationale de mobilisation en faveur des droits des animaux.

Selon une militante, l’un des points les plus discutés dans les débats publics est souvent oublié : la voix des animaux sensibles qui doivent être abattus chaque semaine dans cet établissement.

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